Il faut rentrer
Le dernier jour, dimanche, a été bien calme: tout le monde était sur les genoux. "Tonton Fidel" le sénateur, apprenant que nous avions un pneu crevé (et une roue de secours HS), a envoyé un chauffeur pour que je puisse aller faire mon check-in dans l'après-midi. J'y suis allé avec le papa d'Aziza. De là, nous sommes passés à la maison de Tonton Fidel, vers 15 heures. Alors que nous étions dans son salon, le ciel s'est assombri et il a commencé à faire nuit, au point que nous avons cru à une éclipse. En réalité il s'agissait d'une très grosse averse, phénomène tout à fait anormal en cette saison. Dérèglement climatique!
Le soir, Aziza, ses parents, son mari et sa fille m'ont tous accompagné à l'aéroport (d'autres cousins voulaient venir aussi mais il n'y avait plus de place dans la voiture). Grâce aux parents, j'ai bénéficié du salon VIP, ce qui rend le check-in extraordinairement simple (par comparaison aux tracasseries et bousculades en tous genres auxquelles sont confrontés les passagers moins privilégiés): un chargé du protocole a pris mon passeport pour s'occuper lui-même de ma carte d'embarquement, et au contrôle de sécurité c'est à peine si on a jeté un coup d'oeil distrait à mon bagage à main.
Le papa a même pu, au moment de l'embarquement, m'accompagner sur le tarmac jusqu'au pied de l'avion. On aura été aux petits soins pour moi jusqu'au dernier mètre de terre congolaise!
En faisant signe "au revoir", j'étais plein de reconnaissance et, déjà, de nostalgie pour ce pays (et surtout cette famille) qui m'avait si bien accueilli que j'avais l'impression d'y vivre depuis des mois.